Article — Des images empoisonnées : marché des archives coloniales et justice réparatrice

Par le collectif Cases Rebelles. – In : Jef Klak : revue de critique sociale et d’expériences littéraires, n° 8, Printemps 2022, pp. 74-81.

A qui appartiennent les photographies de personnes esclavagisées prises par les colons ? Les daguerréotypes de Renty Taylor et sa fille Délia détenus par Harvard sont aujourd’hui au centre d’un procès intenté par la descendante directe de Renty : la prestigieuse université refuse de se départir de la propriété de ces images. L’institution s’abrite derrière une définition de la photographie coloniale comme objet d’étude au service d’une science dépassionnée, empêchant ainsi d’interroger comment prendre soin des fantômes qu’elles contiennent.

NB : Revue disponible au sein du département Société de la bibliothèque de l’Alcazar (Marseille).