Ouvrage – Léopold Lambert – Premiers matins de novembre Éditions

Né en pleine guerre d’Algérie afin d’écraser la révolution et légaliser la violence contre-révolutionnaire française ; déclaré ensuite à Kanaky lors d’une insurrection autochtone et anticoloniale durant quatre ans, la loi du 3 avril 1955 appelée loi de l’état d’urgence est le fruit d’une exacerbation des structures coloniales bien plus qu’une exception du droit commun.

Cette analyse, enrichies de cartes et graphiques, permet de retracer son utilisation à l’intérieur du continuum colonial français, de ses colonies extérieures aux quartiers populaires – traités comme des colonies intérieures – de 2005 à aujourd’hui, alors que les gouvernements décrètent de plus en plus souvent « l’état d’urgence ».

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