#2 Écrit-on pour soi, ou pour les autres ?

Pour cette deuxième conversation Dialna, nous allons discuter de l’acte d’écrire, et de ses conséquences. « Écrit-on pour soi ou pour les autres ? » Comment décide-t-on de prendre la plume quand on est une jeune femme nord africaine ? Et assume-t-on de se sentir légitime dans ce rôle ?

Pour répondre à ces questions et échanger sur ce thème, l’équipe de Dialna a eu l’honneur de recevoir les auteures Faïza Guène, et Kaoutar Harchi. Nous avons parlé de leurs parcours et des difficultés qu’elles ont rencontrées.
Faïza Guène vient de sortir son sixième roman, La discrétion.

Dans les recommandations, nos deux invitées ont tenu à parler du roman La petite dernière de Fatima Daas. Nora a quant à elle recommandé la lecture d’un texte universitaire de la sociologue belge Nouria Ouali, intitulé Les rapports de domination au sein du mouvement des femmes à Bruxelles : critiques et résistances des féministes minoritaires. Pour Nadia, il s’agit du roman Cérémonie de l’auteure marocaine Yasmine Chami.

Dialna, en darija marocain, cela veut dire “à nous”. Avec ce magazine en ligne et ces conversations, on avait envie de créer un espace à nous, pour aborder des sujets qui nous concernent, mettre en avant des parcours qu’on ne voit pas ailleurs. Là où notre magazine tient à donner la parole aux personnes issues de l’immigration post coloniale, au sens large, ce podcast de conversations est un espace entre femmes d’origine nord-africaine.

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