En ce 05 juillet 2025, date de la libération en Algérie, nous avons l’honneur d’échanger avec l’historien Noureddine Amara, spécialiste de l’histoire coloniale et auteur d’une thèse sur les questions de la nationalité des Algériens qui s’intitule « Faire la France en Algérie : émigration algérienne, mésusages du nom et conflits de nationalité dans le monde. De la chute d’Alger aux années 1930 ».
C’est à ses côtés que nous abordons la spécificité des massacres coloniaux en Algérie, les stigmates toujours à l’œuvre aujourd’hui chez les enfants de colonisés et l’urgence d’une fabulation critique qui passe par le récit, les subjectivités et l’élaboration de savoirs incarnés.
C’est aussi un appel qui vise à sortir la question coloniale du marasme de la morale pour l’inscrire dans une pensée critique qui dissèque chaque membre de corps désossés tout en se réinventant vers d’autres processus de réincarnation.
C’est au sein de ce tiraillement incessant entre l’identification de la violence et la recherche de beauté qui vient la transcender que nous vous proposons d’aller, là où se loge, le vivant, le sensible, l’urgence de justice et la proposition d’un monde plus respirable.
Morceaux musicaux :
Jaha Bezzaf – Akli Yahyaten
